La sélection du Festival de Venise (28 aout-8 septembre) accueille, pour sa 76ème session, et pour ses différentes sessions deux films tunisiens et trois autres films arabes. Un événement qui n’est pas courant !

La présence tunisienne n’est pas une surprise en soi, vu que notre cinématographie s’en sort bien ces dernières années. La dernière édition du Festival de Cannes a programmé deux films tunisiens.

« Le fils », premier long-métrage de Mehdi Barsaoui sera en compétition dans la section Orizzonti

Alberto Barbera, directeur artistique du festival a salué ce film comme « un drame puissant, un scénario surprenant et une mise en scène maitrisée. Je ne veux pas en dévoiler plus de l’intrigue... ».

Le second représentant tunisien est Nouri Bouzid avec « Les épouvantails ». ce huitième long métrage de l’auteur de « L’homme de cendres » a été retenu pour la section Sconfini, non compétitive et ouverte au cinéma « art house » et expérimental.

La présence de deux films saoudiens tournés par des réalisatrices est une première. Cela semble accélérer l’entrée du cinéma saoudien sur la scène internationale.

Haifa al Mansour, aujourd’hui installée, à Los Angeles concourt pour le Lion d’Or avec « le Candidat idéal » qui est son quatrième long métrage.

La réalisatrice saoudienne Shahad Ameen participe à la semaine de la critique  avec “Sayidat Al-Bahr”.

Côté court métrage, c’est la jordanienne Zain Duraie, qui participe avec « Salam » à la compétition officielle, alors que le soudanais Alaa Bouchrita participe à la semaine de la critique avec « Tu mourras à vingt ans ».