Le plus vieux disquaire du monde a décidé de boycotter les disques de Morrissey. Les œuvres de l’ancien leader des Smiths ( splité en 1987) et qui a entrepris ensuite une carrière solo (assez inégale) ne seront plus vendues par Spillers Records (sis à Cardiff, Pays de Galles et fondé en 1894).

Ce sont les prises de position politiques de Morrissey qui ont motivé cette décision.

Connu pour ses opinions assez controversées, l’auteur de « Vauxhall and I » a porté le badge du parti d’extrême droite « For Britain ».

Le disquaire Ashli Todd, qui est derrière ce « bannissement », a même été jusqu’à déclarer qu’il était confus de ne pas avoir pris cette décision plus tôt.

Morrissey ayant des précédents dans le domaine.

Une question se pose : Jusqu’à quel point les fans pourront-ils tolérer les errements politiques de leur idole ?

Ce qui est à craindre, c’est que la montée des droites xénophobes et anti-immigration va libérer, populisme aidant, pas mal de « vocations » détestables.

« Moz » qui a, par intermittence, rejeté ces accusations de racisme, a sorti vendredi un nouvel album intitulé « California son ». Il y interprète les chansons qui l’ont marqué du répertoire pop des années 60 et 70. Il y reprend Dylan, figure de proue ( avec Joan Baez) du mouvement des droits civiques et auteur de l’emblématique « The lonesome death of Hattie Caroll ».