Prisonniers, mais libres par la lecture

Prisonniers, mais libres par la lecture

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Hall n° 1 de la Foire, paradoxalement, du côté « extrême-droite », dos au mur, se tient un stand différent des autres. Ce n’est pas une maison d’édition. On n’y vend même pas des livres. Et pourtant, des ouvrages sont entassés par terre et dans des cartons. « Ici, on ne vend pas des livres, on les collecte, et on le fait pour les prisonniers ».

 

Ancien prisonnier politique et membre de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), Sadok Ben Mhenni est également écrivain et traducteur. Il vient de recevoir le Prix Sadok Mazigh de traduction vers l’arabe, lors de l’ouverture de la 33e édition de La Foire Internationale du Livre de Tunis pour ses travaux linguistiques : « Recherche dans la philosophie de la langue », ouvrage de Searle dans une traduction de Amira Ghenim (centre national de traduction 2015) et l’Ouvrage de Habib Boularès « Histoire de la Tunisie. Les grandes dates, de la Préhistoire à la Révolution ».

 

Nous avons  été à sa rencontre.