Irons-nous visiter les étoiles ?

Irons-nous visiter les étoiles ?

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Excellente nouvelle pour l’humanité ! La frontière qui sépare la fiction de la réalité s’amincit de jour en jour. Le mardi 21 février 2017, la NASA a annoncé que sept exoplanètes ayant des caractéristiques similaires à la Terre ont été découvertes. Orbitant autour d'une étoile naine à seulement 40 années-lumière de notre planète, toutes pourraient remplir les conditions nécessaires pour être habitables.

 

La découverte du système solaire TRAPPIST-1 nous révèle que « Trouver une seconde terre n'est plus une question de "si", mais de "quand" », a déclaré Thomas Zurbuchen, administrateur associé de la Direction des missions scientifiques au siège de la NASA à Washington, lors d'une conférence de presse.

 

Les sept exoplanètes - actuellement désignées par les lettres «b» à «h» - pourraient avoir de l'eau liquide, et trois de ces planètes - «e», «f» et «g» - sont en orbite dans la zone habitable du système ce qui pourrait, potentiellement,  permettre aux océans de se former sur la surface de ces Nouveaux Mondes.

 

 

La distance et la vitesse

Par rapport à la taille immense de la voie lactée et de notre galaxie, les 40 années-lumière de distance qui nous séparent de TRAPPIST-1 peut être considérées comme assez courtes.

 

Mais mettons ces 40 années-lumière en perspective;

 

Proxima Centauri, l'étoile la plus proche de notre système solaire est à 4,3 années-lumière. Cela signifie qu’un vaisseau spatial voyageant à 300 000 km/ s (la vitesse de la lumière), aurait besoin de 4 ans pour atteindre Proxima Centauri.

 

Helios 2, la sonde spatiale la plus rapide jamais créée par l’homme et naviguant à 70 km/s aurait besoin de       19 000 ans pour faire ce voyage.

 

Les estimations des futurologues nous affirment que la première civilisation humaine capable de visiter notre voisin solaire le plus proche n'apparaîtra pas avant… 1104 années...c’est  plutôt déprimant.

 

Les règles de la physique sont strictes, mais la science-fiction a son mot à dire sur ce sujet !

 

 

La fiction d’aujourd’hui est la réalité de demain

Le transport interstellaire est un thème récurrent dans la science-fiction et presque toutes les oeuvres d'anticipation nous assurent que la téléportation interstellaire est un fantasme envisageable, voire réalisable.

 

Dans Interstellar (2015) de Christopher Nolan par exemple, Cooper et son équipe utilisent un trou de ver pour pouvoir visiter une galaxie distante et investiguer trois planètes potentiellement habitables.

 

Dans la série de jeux vidéo Mass Effect, l’humanité découvre la “Mass Relay”, une technologie d'origine extraterrestre qui permet de se téléporter instantanément vers d’autres galaxies et de partir à la conquête de l'espace.

 

Le transporteur, un téléporteur spatial,  est le gadget technologique le plus emblématique de la série culte Star Trek .

 

La science-fiction prédit le futur, non ? Après tout, l’auteur Robert A. Heinlein a prophétisé l’arrivée du téléphone portable dans “Trois pas dans l'éternité”, et ce depuis 1953. Mark Twain a présagé internet en 1898 et Hugo Gernsback, par le biais de ses oeuvres, nous a présenté le radar, la télécommande et l'énergie solaire !

 

Suivant cette optique, la science-fiction contribue considérablement dans l’imagination et la réalisation de plusieurs percées scientifiques, particulièrement au niveau conceptuel.

 

Les agences aéronautiques travaillent déjà sur la concrétisation de ces concepts, en proposant des solutions théoriquement réalisables, dans l’espoir de nous permettre, un jour prochain, qu’on n’espère pas très lointain, de visiter les étoiles.